Extraits
les animaux courent devant
pour ne pas être tués
aussi des hommes
courent autant
haletant autant
ils restent chauds
après leur dernier souffle
l’herbe pousse
ils s’enfoncent de plus en plus
s’effacent et se foncent dans leur fosse
nul ne se souvient de l’odeur des femmes
s’il existe des fleurs
qui se donnent au jour
crient sous le poids des soldats
devrions nous mourir le soir
ou bien fleurir des tombes
Des extraits sont parus dans la revue Osiris 76 en 2013.
Hâte de le tenir entre mes mains, d'en relire les textes si poignants.
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